Investir en 2025 : faut-il encore miser sur l’immobilier locatif ?
En 2025, l’immobilier locatif continue de faire parler de lui. Entre la hausse des taux d’intérêt, la pression fiscale et la baisse du pouvoir d’achat, beaucoup d’investisseurs s’interrogent : est-ce encore une bonne idée d’investir dans la pierre ?
En 2025, l’immobilier locatif continue de faire parler de lui. Entre la hausse des taux d’intérêt, la pression fiscale et la baisse du pouvoir d’achat, beaucoup d’investisseurs s’interrogent : est-ce encore une bonne idée d’investir dans la pierre ?
La réponse n’est pas aussi simple qu’un “oui” ou un “non”. Tout dépend de ta stratégie, ton horizon et ton profil d’investisseur.
1. L’immobilier locatif : un pilier toujours solide en 2025
Malgré les turbulences économiques, l’immobilier reste une valeur refuge.
Alors que la Bourse connaît des variations importantes et que les placements sans risque rapportent peu une fois l’inflation déduite, la pierre conserve un avantage majeur : la stabilité.
La demande locative reste forte, notamment dans les grandes métropoles, les villes étudiantes et les bassins d’emploi dynamiques.
Les loyers continuent d’évoluer positivement, surtout dans les zones où l’offre ne suit pas la demande.
Et surtout, l’effet de levier du crédit permet encore de se constituer un patrimoine grâce à l’argent des autres (la banque et les locataires).
2. Les nouvelles contraintes à prendre en compte
Investir en 2025 ne se fait plus comme avant. Plusieurs évolutions ont rebattu les cartes :
Des taux d’intérêt encore élevés
Après la hausse brutale des taux en 2023–2024, les crédits immobiliers se sont stabilisés autour de 4 % à 4,5 % en 2025.
Résultat : le coût du financement est plus lourd, et le rendement net diminue si l’investissement n’est pas bien calibré.
Une étude de marché fine et une négociation serrée du prix d’achat sont donc indispensables.
La réforme des DPE et les logements énergivores
Les passoires thermiques (classées F et G) sont progressivement exclues du marché locatif.
Cela oblige les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique, parfois coûteux… mais rentables à long terme grâce aux économies d’énergie, à la valorisation du bien et aux aides disponibles (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, etc.).
Une fiscalité toujours à surveiller
La fin du dispositif Pinel, la fiscalité sur les revenus fonciers et la hausse des taxes locales, l’immobilier locatif demande une vraie stratégie patrimoniale.
Mais de nouvelles opportunités existent : le LMNP (location meublée non professionnelle), le déficit foncier ou encore le PER couplé à un investissement locatif peuvent optimiser ton imposition.
3. Où et comment investir intelligemment en 2025 ?
Les bonnes affaires existent toujours… à condition de savoir où chercher et comment structurer son projet.
Miser sur les villes à fort potentiel
Certaines villes moyennes tirent leur épingle du jeu grâce à :
une population étudiante ou active en croissance,
des prix encore abordables,
et une bonne qualité de vie.
Exemples : Angers, Reims, Nîmes, Metz, ou encore Clermont-Ferrand.
Penser “rentabilité globale”, pas seulement “loyer”
Le rendement brut ne fait pas tout. Il faut analyser :
la valorisation future du bien,
la fiscalité applicable,
et les opportunités de défiscalisation (Pinel+, Denormandie, déficit foncier, etc.).
Diversifier son patrimoine
L’immobilier locatif peut s’intégrer dans une stratégie plus large :
PER pour préparer la retraite,
assurance-vie pour la liquidité,
crowdfunding immobilier pour diversifier sans gestion locative.
4. Verdict : faut-il encore investir dans l’immobilier locatif en 2025 ?
Oui, mais pas n’importe comment.
L’époque du simple “j’achète un bien, je le loue et je gagne de l’argent” est révolue.
Aujourd’hui, il faut penser rendement net, fiscalité, performance énergétique et stratégie patrimoniale globale.
L’immobilier locatif reste un formidable outil de création de richesse, à condition :
de bien choisir son bien,
de comprendre les leviers fiscaux,
et de s’entourer des bons experts pour éviter les pièges.
En résumé
✅ Les atouts ⚠️ Les risques
Valeur refuge et tangible Taux de crédit élevés
Effet de levier du financement Travaux énergétiques obligatoires
Revenus complémentaires à la retraite Fiscalité parfois lourde
Potentiel de valorisation Gestion locative chronophage
Le conseil du professionnel
Avant d’investir, fais le point sur ta situation personnelle, tes objectifs patrimoniaux et ta capacité d’endettement.
Un accompagnement sur mesure te permettra de transformer un simple achat en véritable stratégie d’investissement.
Immobilier : Est-ce le bon moment d’acheter ?
L’immobilier reste l’un des investissements préférés des Français. Mais avec la hausse des taux d’intérêt, la baisse des prix dans certaines villes et l’incertitude économique, beaucoup se posent la même question : faut-il acheter maintenant ou attendre ?
L’immobilier reste l’un des investissements préférés des Français. Mais avec la hausse des taux d’intérêt, la baisse des prix dans certaines villes et l’incertitude économique, beaucoup se posent la même question : faut-il acheter maintenant ou attendre ?
En tant que conseiller en investissement spécialisé en gestion de patrimoine, voici mon analyse.
1. Évolution des taux d’intérêt : une fenêtre à saisir
Les taux d’intérêt ont fortement augmenté entre 2022 et 2023, rendant l’accès au crédit plus difficile.
Bonne nouvelle : depuis plusieurs mois, les taux se stabilisent, voire reculent légèrement.
Pourquoi c’est une opportunité :
Si les taux baissent encore, vous pourrez renégocier votre prêt.
Si les taux remontent, vous serez content d’avoir emprunté avant.
Conseil d’expert : ne vous focalisez pas uniquement sur le taux nominal. Analysez le coût total du crédit, la modularité des échéances et les options de remboursement anticipé.
2. Prix de l’immobilier : le retour du pouvoir de négociation
Dans les grandes villes, les prix ont commencé à baisser après plusieurs années de hausse continue.
Les vendeurs sont plus ouverts à la négociation, surtout pour les biens qui restent longtemps sur le marché.
Ce que cela signifie pour vous :
Vous pouvez obtenir une décote de 5 à 10 % dans certains secteurs.
C’est le moment idéal pour les investisseurs à long terme qui veulent acheter en dessous du prix de marché.
3. L’inflation et la fiscalité jouent en faveur de l’immobilier
L’inflation érode la valeur de la monnaie, mais elle joue en faveur de l’investisseur immobilier :
Les loyers sont indexés sur l’IRL (Indice de Référence des Loyers), donc suivent l’inflation.
Votre crédit, lui, reste fixe : vous remboursez chaque mois avec de l’argent qui vaut un peu moins.
Côté fiscalité, les dispositifs comme le LMNP, le déficit foncier ou le PER peuvent considérablement optimiser votre rendement net.
4. Votre situation personnelle reste le facteur clé
La meilleure période pour acheter, c’est souvent quand votre projet est mûr :
Vous avez un apport personnel solide (au moins 10 %).
Vous avez une situation professionnelle stable.
Votre stratégie patrimoniale est claire : résidence principale, investissement locatif, préparation de la retraite, transmission…
Conclusion : acheter maintenant peut être stratégique
Aujourd’hui, le marché offre une combinaison rare :
Des prix qui baissent,
Des taux qui se stabilisent,
Des opportunités fiscales encore disponibles.
Mon avis d’expert :
➡ Si vous avez les moyens financiers et un projet réfléchi, c’est le moment d’agir.
➡ Si vous hésitez, commencez par un diagnostic patrimonial : il vous aidera à clarifier vos objectifs et à déterminer le meilleur timing.
Immobilier 2025 : DPE, éco-quartiers, digitalisation et régulation des locations, quels impacts pour les investisseurs ?
L’année 2025 marque un tournant pour le secteur immobilier en France. Entre nouvelles obligations liées au DPE, développement d’éco-quartiers, essor de la digitalisation et régulation renforcée des locations, les propriétaires comme les investisseurs doivent composer avec un environnement en pleine mutation.
Introduction
L’année 2025 marque un tournant pour le secteur immobilier en France. Entre nouvelles obligations liées au DPE, développement d’éco-quartiers, essor de la digitalisation et régulation renforcée des locations, les propriétaires comme les investisseurs doivent composer avec un environnement en pleine mutation. Ces évolutions, loin d’être de simples contraintes, ouvrent également des opportunités inédites.
Le DPE 2025 : une obligation qui transforme l’investissement
Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G ne peuvent plus être mis en location. Les classes F et E suivront d’ici 2028 et 2034. Cette mesure pousse les propriétaires à engager des rénovations énergétiques pour maintenir la valeur et la rentabilité de leurs biens. Si ces travaux représentent un coût, ils constituent aussi une opportunité : un logement rénové bénéficie d’une meilleure attractivité locative et d’une valorisation accrue à la revente.
Les éco-quartiers : vers un urbanisme durable
Les villes françaises accélèrent la création d’éco-quartiers intégrant performance énergétique, espaces verts, mobilités douces et mixité sociale. Paris (Chapelle Charbon, Bercy-Charenton), Lyon ou encore Bordeaux développent de tels projets. Pour les investisseurs, ces zones représentent des placements stratégiques, car elles répondent aux attentes des nouvelles générations en quête de confort, d’environnement durable et de qualité de vie.
La digitalisation du secteur immobilier
La transformation numérique bouleverse la manière de vendre, louer et gérer les biens. Visites virtuelles, estimation en ligne via l’intelligence artificielle, plateformes de gestion locative dématérialisée : la proptech s’impose comme un levier d’efficacité et de transparence. Les investisseurs et agences qui adoptent ces outils gagnent en réactivité et en compétitivité.
La régulation des locations courtes durées
Face à l’explosion des plateformes comme Airbnb, les pouvoirs publics renforcent la régulation : limitation de la durée de location (90 jours par an dans certaines villes), obligation d’enregistrement, voire interdiction dans certaines zones tendues. Cette tendance encourage les propriétaires à repenser leur stratégie locative, notamment en se tournant vers la location meublée longue durée ou des modèles hybrides comme le coliving.
Conclusion
Le paysage immobilier français en 2025 est marqué par de profondes mutations. Si le DPE, les éco-quartiers, la digitalisation et la régulation des locations imposent des ajustements, ils ouvrent aussi de nouvelles perspectives. Les investisseurs avisés sauront transformer ces contraintes en opportunités pour bâtir un patrimoine durable, attractif et rentable.
Quel avenir pour l'immobilier en France ? Tendances, innovations et enjeux post-crise
Le secteur immobilier français traverse une période charnière. Entre hausse des taux d'intérêt, exigences environnementales accrues, mutation des usages professionnels et incertitudes économiques, les modèles traditionnels sont remis en question.
Introduction
Le secteur immobilier français traverse une période charnière. Entre hausse des taux d'intérêt, exigences environnementales accrues, mutation des usages professionnels et incertitudes économiques, les modèles traditionnels sont remis en question. Pourtant, cette phase de transition présente également de formidables opportunités pour repenser l'immobilier de demain.
Un marché sous pression mais en mutation
La hausse des taux directeurs a freiné l'accès au crédit, rendant l'achat immobilier plus difficile, notamment pour les primo-accédants. Parallèlement, les normes environnementales comme la réglementation RE2020 poussent les promoteurs et investisseurs à revoir leurs stratégies. On assiste à une mutation vers un immobilier plus vert, plus durable, mais aussi plus technique.
Vers un immobilier plus responsable et connecté
L'éco-construction, les bâtiments bas carbone, les systèmes de domotique ou encore la mutualisation des espaces deviennent des incontournables. La crise a accéléré les attentes en matière de confort, de bien-être et de flexibilité d'usage. L'immobilier tertiaire, en particulier, s'oriente vers des espaces hybrides, modulables et centrés sur l'expérience utilisateur.
Investissement locatif : un modèle à réinventer
Face à la hausse des charges, à la réglementation des loyers dans certaines zones et à l'évolution des modes de vie, l'investissement locatif classique perd en attractivité. Les modèles alternatifs gagnent du terrain : coliving, bail réversible, meublé longue durée, rénovation énergétique pour valoriser le bien... La clé réside dans la diversification et la créativité.
Conclusion
L'immobilier français est à la croisée des chemins. Dans un contexte incertain, les acteurs les plus agiles sauront tirer leur épingle du jeu en misant sur l'innovation, la durabilité et l'expérience utilisateur. Chez NUANCE CONSEIL, nous accompagnons ces transformations avec une vision intégrée et responsable du secteur.
Investir dans les résidences de services : tout ce qu’il faut savoir
L’immobilier reste l’un des placements préférés des Français. Parmi les options disponibles, les résidences de services séduisent de plus en plus les investisseurs à la recherche de rendements réguliers et de gestion simplifiée.
L’immobilier reste l’un des placements préférés des Français. Parmi les options disponibles, les résidences de services séduisent de plus en plus les investisseurs à la recherche de rendements réguliers et de gestion simplifiée. Que vous soyez débutant ou investisseur aguerri, ce guide vous explique en détail ce qu’est une résidence de services, les types de résidences existants, les avantages fiscaux, le fonctionnement de l’achat en VEFA ou sur le marché secondaire, ainsi que les mécanismes de récupération de TVA.
1. Qu’est-ce qu’une résidence de services ?
Une résidence de services est un ensemble immobilier composé de logements meublés destinés à accueillir des occupants de manière temporaire ou permanente. Ces logements sont associés à une offre de services : accueil, ménage, petit-déjeuner, blanchisserie, etc.
L’investisseur achète un ou plusieurs lots (studios, T1, T2…) et les met en location via un bail commercial signé avec un gestionnaire professionnel. Ce dernier s’occupe de l’exploitation de la résidence et reverse à l’investisseur un loyer fixe ou variable selon les conditions du bail.
2. Les différents types de résidences de services
Résidences étudiantes
Cible : étudiants et jeunes actifs
Emplacements : grandes villes universitaires
Avantages : forte demande locative, faible vacance, loyers stables
Risque : dépendance à la population étudiante locale
Résidences seniors
Cible : personnes âgées autonomes
Services : animations, restauration, aide à la vie quotidienne
Avantages : marché en pleine croissance avec le vieillissement de la population
Risque : dépendance à la réputation du gestionnaire
Résidences médicalisées (EHPAD)
Cible : personnes dépendantes
Avantages : stabilité des loyers, forte demande sociétale
Inconvénients : réglementation stricte, attention à la solidité financière de l’exploitant
Résidences affaires / tourisme
Cible : cadres en déplacement, touristes
Avantages : emplacement stratégique (centres d'affaires, zones touristiques)
Risque : forte dépendance à la conjoncture économique et touristique
3. Achat en VEFA ou en marché secondaire : deux stratégies
Achat en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement)
Vous investissez dans un bien neuf sur plan.
Le bien est livré dans un délai de 12 à 24 mois.
Vous bénéficiez de garanties constructeur (décennale, biennale…).
Idéal pour profiter de réductions d’impôts et d’une TVA récupérable.
Achat en marché secondaire
Le bien est déjà construit, parfois déjà loué.
Permet de générer des revenus immédiats.
Possibilité de négocier le prix.
Attention : la TVA n’est généralement pas récupérable sur un bien ancien.
4. Quelle fiscalité pour ce type d’investissement ?
L’investissement en résidence de services meublée relève du statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) ou LMP (Loueur Meublé Professionnel).
Le statut LMNP (le plus courant)
Permet d’amortir comptablement le bien, réduisant ainsi l’imposition sur les loyers.
Les revenus sont déclarés en BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).
Le régime réel est souvent plus intéressant que le micro-BIC.
TVA récupérable à 20 % si certaines conditions sont respectées (voir ci-dessous).
Le statut LMP
Applicable si les recettes locatives > 23 000 €/an et > aux autres revenus du foyer.
Revenus imposés en BIC pro, possibilité d’exonération des plus-values après 5 ans si certaines conditions sont remplies.
5. Récupération de la TVA : comment ça fonctionne ?
Si vous investissez dans une résidence de services neuve (VEFA ou rénovation avec TVA), vous pouvez récupérer 20 % de TVA sur le prix d’achat, à condition de :
Signer un bail commercial avec un gestionnaire agréé,
Proposer au moins 3 services para-hôteliers (accueil, petit-déjeuner, ménage, linge),
Conserver le bien pendant au moins 20 ans (ou rembourser une partie de la TVA si vous revendez plus tôt, par quote-part annuelle).
Il est indispensable d’être accompagné par un professionnel (expert-comptable ou conseiller en gestion de patrimoine) pour effectuer les démarches correctement.
6. Avantages et inconvénients de l’investissement en résidence de services
Avantages
Gestion déléguée à un professionnel
Revenus stables via bail commercial
Fiscalité optimisée (amortissement, récupération de TVA)
Accès à un marché sécurisé (logement étudiant, senior, médicalisé…)
Inconvénients
Moindre liberté de gestion (lié au bail commercial)
Risque lié à la solidité du gestionnaire
Revente parfois moins liquide que de l’immobilier classique
TVA récupérable uniquement dans des conditions précises
Conclusion
L’investissement en résidence de services est une solution attractive pour diversifier son patrimoine, générer des revenus passifs et optimiser sa fiscalité. Ce type de placement s’adresse à des investisseurs cherchant un équilibre entre rendement, simplicité et sécurité. Cependant, la réussite de ce type d’investissement dépend essentiellement du choix du gestionnaire et de l’emplacement de la résidence.

